14 façons d’élever un tout-petit avec de saines habitudes alimentaires
1. Pensez à la façon dont vous nourrissez votre enfant
Prenez un moment pour penser à des occasions de repas avec votre tout-petit. Suivez-vous les principes de l’alimentation active? Autrement dit, créez-vous un environnement chaleureux et positif pour les repas en famille, respectez-vous les décisions de votre tout-petit lorsqu’il choisit de manger ou non et en quelle quantité, et donnez-vous l’exemple en choisissant des aliments nutritifs et variés? Si oui, parfait! Cependant, si vous reconnaissez que vous tombez vous-même dans certains des comportements alimentaires moins désirables indiqués ci-dessous, c’est maintenant le temps de vous rappeler tous les bienfaits de l’alimentation active. N’oubliez pas : il ne s’agit pas seulement de ce que votre tout-petit mange et en quelle quantité. La façon dont vous offrez des aliments est également essentielle pour lui permettre d’adopter de bonnes habitudes alimentaires.
Ce que dit Lisa Fries : « L’alimentation active est la voie à suivre. En plus de réduire le risque que votre tout-petit mange trop, le fait de répondre à ses signes de faim et de satiété est lié à une alimentation plus saine et à un poids plus santé. L’alimentation active rend les repas agréables et stimulants, sans mettre trop de pression sur votre tout-petit et sans l’encourager de façon excessive. De plus, les parents qui suivent les principes de l’alimentation active offrent à leur tout-petit des choix alimentaires sains pour les repas et les collations, ils définissent des directives et des attentes claires aux repas, et ils donnent le bon exemple en adoptant de saines habitudes alimentaires à la maison et en en faisant la promotion. »
2. Faites attention de ne pas mettre de pression
Vous avez probablement une idée claire de la quantité que vous souhaitez que votre enfant mange. Vous le poussez peut-être même à finir son assiette, même lorsqu’il vous dit qu’il n’a plus faim. Ce n’est pas parce que vous êtes l’adulte que vous connaissez le mieux l’appétit de votre tout-petit. Laissez votre enfant choisir la quantité qu’il mange.
Ce que dit Lisa Fries : « Le fait de forcer votre enfant à manger plus d’aliments qu’il ne le souhaite peut avoir diverses conséquences. Si vous le forcez à manger lorsqu’il n’a plus faim, il peut apprendre à ignorer ses signes de satiété, ce qui peut entraîner un surpoids plus tard. Dans d’autres cas, cela peut créer un environnement stressant et entraîner des associations négatives avec l’aliment que vous voulez que votre enfant mange. Il pourrait ainsi éviter ces aliments plus tard. Les enfants peuvent manger davantage certains jours. Si votre enfant compense en mangeant plus à un autre repas, c’est correct. »
3. Offrez des aliments et des boissons riches en éléments nutritifs
Votre tout-petit a un petit estomac. Il est donc important d’éviter que des aliments riches en sel et en sucre ou encore des boissons sucrées occupent un espace précieux. Offrez plutôt une variété d’aliments riches en éléments nutritifs avec du lait (lait maternel ou lait de vache entier) ou de l’eau à chaque repas et à chaque collation. Lorsque vous servez des bonbons ou des desserts, offrez-les en portions adaptées à votre tout-petit. Pratiquez l’alimentation active en ne poussant pas votre tout-petit à manger ces aliments, mais essayez également d’être à l’aise à l’idée que votre tout-petit goûte à ces aliments. Votre tout-petit apprendra bientôt que les gâteries sucrées sont amusantes et qu’elles ne font pas partie de son alimentation quotidienne.
Ce que dit Lisa Fries : « Des recherches menées chez des enfants plus âgés démontrent que lorsque les parents restreignent les aliments que leurs enfants peuvent manger (par exemple, en disant que certains aliments ne sont jamais autorisés), ces restrictions rendent certains aliments plus attrayants parce qu’ils sont “interdits”, et les enfants peuvent être plus susceptibles d’abuser de ces aliments lorsqu’ils en ont l’occasion. »
4. Surveillez les tailles des portions
Servez des quantités de nourriture adaptées à l’âge. Vous pouvez toujours lui en offrir plus s’il montre des signes qu’il a toujours faim après avoir fini son assiette. Évitez de l’encourager à « finir son assiette ». Respectez plutôt ses signes de faim et de satiété.
Ce que dit Lisa Fries : « Des preuves démontrent que le fait d’offrir de grandes portions d’aliments appétissants à haute densité énergétique augmente la quantité d’aliments qu’un enfant mange. »
5. Encouragez-le gentiment
Lorsque vous introduisez un nouvel aliment, quelques mots d’encouragement peuvent aider à convaincre votre tout-petit à essayer l’aliment.
Ce que dit Lisa Fries : « Dans une étude récente, très peu d’enfants étaient prêts à essayer un nouveau fruit ou un nouveau légume sans encouragements. Lorsque le parent suggère gentiment à son enfant d’“essayer les petits pois” au lieu de le tromper ou de le corrompre, l’enfant est plus susceptible d’essayer les aliments. »
6. Montrez l’exemple
Aussi souvent que possible, asseyez-vous en famille pour savourer un repas ensemble. Votre tout-petit apprend en voyant vos comportements et ceux des autres membres de votre famille. Donc, montrez l’exemple en mangeant des aliments sains et en les appréciant. Lorsque votre tout-petit vous voit manger avec plaisir un nouvel aliment, il est plus susceptible d’essayer cet aliment lui aussi.
Ce que dit Lisa Fries : « Ce qu’un parent mange est un indicateur important de ce qu’un enfant mange. Une étude récente a démontré que le fait de donner l’exemple en mangeant un aliment est la technique la plus efficace pour convaincre un enfant de manger cet aliment. »
7. Bannissez la corruption
Même si c’est tentant, n’utilisez pas d’aliments comme récompense. Par exemple, lorsque vous offrez de la crème glacée à votre tout-petit s’il mange ses légumes, vous pourriez créer des associations négatives et le décourager de manger des légumes à long terme.
Ce que dit Lisa Fries : « Essayez d’offrir tous les aliments sur un pied d’égalité au lieu de donner à votre tout-petit l’impression que certains aliments sont moins appétissants et que d’autres sont plus attrayants. »
8. Évitez que votre enfant devienne « difficile »
Il peut arriver que vous soyez si inquiet à l’idée que votre tout-petit devienne un enfant difficile qui mange seulement un nombre limité d’aliments que vous le suppliez de manger. Ce comportement peut rendre les repas stressants pour vous deux et avoir l’effet opposé de celui que vous recherchez. Si votre tout-petit n’aime que quelques aliments, mettez quelques-uns de ces aliments dans son assiette avec de nouveaux aliments ou des aliments qu’il a déjà rejetés. Les enfants peuvent avoir besoin de goûter un nouvel aliment plusieurs fois avant d’apprendre à l’aimer.
Ce que dit Lisa Fries : « Des recherches démontrent que le fait de pousser les tout-petits à manger un type d’aliment fait en sorte qu’ils sont plus susceptibles de refuser de manger ces aliments. Si les parents maintiennent une attitude détendue face à l’alimentation, les enfants peuvent être plus susceptibles de goûter à des aliments. »
9. Laissez-lui le temps de mâcher
Offrez à votre enfant de petites bouchées et assurez-vous qu’il a mâché ce qui se trouve dans sa bouche avant de lui offrir une autre bouchée. De plus, ne précipitez pas votre enfant pour qu’il termine son repas. Laissez-le manger à son propre rythme. Si vous aidez votre tout-petit à adopter de bonnes habitudes dès maintenant, vous pouvez contribuer à éviter des problèmes d’alimentation excessive à l’avenir.
Ce que dit Lisa Fries : « Les enfants qui mangent plus vite ont tendance à consommer plus de calories. Cette tendance peut s’expliquer par le fait qu’ils prennent de plus grosses bouchées et mâchent moins leurs aliments. Des recherches démontrent que ces tendances à manger plus vite peuvent se manifester chez les enfants d’âge préscolaire. »
10. Évitez d’utiliser des aliments pour apaiser votre bébé
À cet âge, le langage de votre tout-petit n’est peut-être pas assez développé pour lui permettre de communiquer ses sentiments avec des mots. Il peut donc être frustré et exprimer sa frustration avec des gestes ou par une crise de colère. Il peut être tentant de sortir un biscuit d’urgence, un aliment favori de votre tout-petit ou même une collation saine pour l’empêcher de faire une crise. Cependant, cette pratique peut avoir des conséquences négatives à long terme.
Ce que dit Lisa Fries : « L’utilisation d’aliments pour apaiser les enfants dès un jeune âge peut contribuer au développement de l’obésité chez les jeunes enfants. Les tout-petits peuvent commencer à associer les aliments à des émotions plutôt qu’à leurs propres signes de faim, ce qui les incite à manger lorsqu’ils n’ont pas faim. »
11. N’oubliez pas qu’il n’y a pas d’enfant de « taille parfaite »
N’essayez pas de pousser un tout-petit de petite taille à manger plus ni de retenir des aliments d’un tout-petit de plus grande taille dans le but de l’aider à perdre du poids. Il est faux de croire que les grands bébés sont des bébés en meilleure santé.
Ce que dit Lisa Fries : « Les bébés naissent avec des instincts naturels qui leur permettent de reconnaître leurs propres signes de faim et de satiété. En respectant les signes de faim et de satiété de votre enfant et en y répondant, vous l’aidez à adopter de bonnes habitudes alimentaires et à grandir en santé. »
12. Apprenez à « lire » votre enfant
Évitez de mettre trop d’aliments dans l’assiette de votre tout-petit. Offrez-lui une petite portion et portez attention aux signes qui indiquent s’il est rassasié ou s’il a encore faim. Vous pouvez toujours lui offrir une autre petite portion s’il vous montre qu’il a encore faim.
Ce que dit Lisa Fries : « Vers l’âge de 18 à 24 mois, les tout-petits peuvent utiliser une combinaison de mots (par exemple, “veux ça” ou “fini”) et de gestes (montrer des aliments du doigt, atteindre des aliments ou les repousser) pour vous dire s’il a faim ou s’il est rassasié. Surveillez ces gestes et ces expressions, et écoutez ce que votre tout-petit vous dit au sujet de son appétit. »
13. Laissez à votre enfant le temps de s’exercer à mâcher les aliments
À l’heure actuelle, votre bébé est probablement passé des purées grumeleuses à des aliments familiaux coupés en morceaux. Vous devez tout de même couper les aliments en bouchées pendant qu’il apprend à mâcher.
Ce que dit Lisa Fries : « De la naissance à l’âge de quatre ans, la bouche d’un enfant double de volume. Les muscles qu’il utilise pour mâcher se renforcent, ce qui permet un contrôle plus précis des aliments dans la bouche. Le fait d’apprendre à mâcher des aliments avec des textures appropriées a de nombreux effets sur l’ensemble de son expérience d’alimentation, y compris la perception des goûts, des odeurs et des textures, le sentiment de satiété et l’acceptation d’une plus grande variété d’aliments. »
14. Rendez les repas amusants!
Essayez de faire participer votre tout-petit dans la cuisine. Les tout-petits peuvent aider avec de nombreuses tâches adaptées à l’âge, par exemple rouler la pâte, casser des fleurettes de brocoli, frotter des pommes de terre et verser des ingrédients dans un bol. Assurez-vous que votre tout-petit est supervisé en tout temps dans la cuisine. Votre tout-petit sera impatient de manger en famille des repas qu’il a aidé à préparer.
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